
Les pots-de-vin génèrent annuellement des pertes mondiales estimées entre 1,5 et 2 trillions de dollars, soit environ 2% du PIB mondial, selon le Fonds monétaire international (FMI).
Le coût économique et social indirect de cette corruption dépasse largement les chiffres indiqués, a affirmé le FMI dans un rapport publié jeudi.
«Le coût indirect de la corruption est plus conséquent et lourd pour l’économie mondiale», a déclaré la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
«La corruption provoque la baisse des taux de croissance. Elle conduit aussi à l’inégalité dans les revenus et à l’effritement au sein de la société, mais le plus grave, c’est qu’elle impacte la crédibilité des gouvernements», a-t-elle ajouté.
«Il n’y a pas une seule recette valable pour tous le pays. Toutefois, tous les pays se doivent de respecter les règles de transparence en matière de fiscalité et des finances, ainsi que de fixer un cadre juridique clair pour toutes les entreprises», a soutenu le FMI.
Le Danemark est le premier pays au monde, en 2015, en matière de lutte anti-corruption, selon un rapport publié en février dernier par Transparency International. Le Qatar est arrivé premier sur la région arabe, d’après le même classement.